éléments d’une étude complète. Leur seul aspect me montra d’abord que la maladie qui s’était déclarée en Hollande était identique avec celle qu’on a reconnue, peu de jours après, en Belgique, et plus tard en France.
Des tubercules malades m’ont été adressés de presque tous les points des environs de Paris. J’ai examiné sur place les cultures à Chatenay, Fontenay, celles de la plaine de Montrouge et de Montmorency qui appartiennent au terrain sablonneux, celles des plateaux de la Brie et de la vallée de la Marne. MM. Vilmorin et Elisée Lefèvre m’en ont remis de leurs cultures, j’ai eu à ma disposition la collection du Muséum et les grandes cultures de la Salpêtrière.
Toutes les pommes de terre provenant de ces divers points m’ont constamment offert une altération différente de celles signalées par MM. Morren et Montagne. Et, je dois le faire remarquer, si quelque chose a lieu de me surprendre, c’est notre divergence d’opinion. Mon intention, du reste, en cherchant à réfuter l’idée contraire à la mienne, n’est pas d’entamer une polémique. Le simple exposé des faits suivi de quelques réflexions suffira, je l’espère, pour montrer ce qu’il faut en admettre et en rejeter.
Mais afin d’éclaircir davantage encore le sujet qui a si souvent fait l’objet de communi-