tats. Cependant, dans certaines localités basses, les tubercules se sont trouvés plus nombreux et plus développés. Cette différence paraît tenir à différentes causes, soit à une époque plus précoce, soit à ce que, près de certains villages, les parcelles de terrains se trouvaient abritées par d’épais rideaux de verdure auxquels M. Ornalius d’Halloy attribuait la préservation de ses champs de pommes de terre.
Il résulte enfin des recherches de la commission d’enquête que toutes les campagnes des environs de Bruxelles ont subi à peu près le même sort ; que toutes les variétés de pommes de terre ont été indistinctement atteintes, mais à des degrés différents, il est vrai, suivant l’époque de la plantation, selon l’exposition et la nature du terrain ; que les pommes de terre précoces, quoique en général moins grosses et moins nombreuses qu’à l’ordinaire, ont aussi moins souffert que les variétés tardives qui, dans certaines localités, n’ont même point produit de tubercules ; que la récolte enfin a été nulle, ou équivalente tout au plus au dixième d’une récolte ordinaire.
Ce triste exposé, puisé dans le rapport de M. Dieudonné, est conforme à ce qu’on a constaté en Hollande ; mais peut-être doit-il quelque chose à l’impression douloureuse sous laquelle il a été écrit ?