à la nourriture des animaux domestiques, ils seraient susceptibles de fournir le principe amylacé, ou enfin des eaux-de-vie par la distillation : en un mot on pourrait utiliser la récolte.
C’est cette dernière opinion que j’ai émise dans la séance de la Société philomatique du 30 août.
J’établissais le premier à cette époque :
Que la maladie des pommes de terre ne dépend point de la présence d’un botrytis ; que celui-ci, comme les autres moisissures, les vibrions, les acarus, qui se développent sur les pommes de terre en voie de décomposition, sont l’effet et non la cause de l’affection qui les attaque aujourd’hui ;
Que le botrytis et les autres champignons filamenteux ne se rencontrent point à l’intérieur du tubercule, au début de la maladie ; Qu’en général, la fécule se trouve en quantité presque aussi considérable vers les parties affectées que dans les parties saines ;
Que les parties colorées en brun doivent cette coloration à une substance d’apparence granuleuse, qui s’insinue entre les utricules, les recouvre, sous forme d’enduit, et les pénètre de manière à envelopper les grains de fécule, sans néanmoins leur faire subir la plus légère altération ;
Que les grains de fécule, extraits des utricules les plus fortement colorées en brun,