Le produit total a donc été en 1843 de 14,462,517 hectolitres ; en 1844, de 13,552,030 hectolitres, provenant d’environ 75,000 hectares. La diminution observée entre les produits de 1843 à 1844 reconnaît plusieurs causes, en tête desquelles on doit placer l’immense développement qu’a pris à Java la culture du riz qui entre aujourd’hui pour une part considérable dans l’alimentation de la population hollandaise ; puis les bonnes relations existant entre la Belgique et le royaume néerlandais qui permet l’importation des grains étrangers ; enfin le nouveau développement que prend aujourd’hui en Zélande la culture de la garance.
Quant aux dégâts causés sur les tubercules dans les différentes provinces de la Hollande, on les évalue comme suit :
hectares. | atteints de la maladie. | |
Brabant septentrional |
10,671 | 10,661 |
Hollande septentrionale |
2,287 | 1,121 |
Hollande méridionale |
12,310 | 10,943 |
Zélande |
4,686 | 3,748 |
Frise |
10,816 | 7,998 |
Overyssel |
7,326 | 4,461 |
Limbourg |
7,113 | 2,254 |
Ces documents officiels nous donnent une idée de l’affreuse étendue des dégâts, puisque, d’après ce relevé, on peut en conclure que les deux tiers, sinon les trois quarts du produit ont été frappés.