tubercules fraîchement arrachés ? pourquoi est-il si rare, si toutefois il existe, sur les pommes de terre avariées, qui se couvrent au contraire de champignons que personne n’a observés sur les feuilles ? pourquoi les hommes les plus exercés aux recherches micrographiques et les cultivateurs les plus éclairés ont-ils vainement cherché à constater sur les tiges la présence du botrytis ? pourquoi des pommes de terre plantées le 7 août entre les touffes de celles qui se sont trouvées détruites ont-elles végété avec vigueur et ont-elles produit aujourd’hui une bonne récolte ? pourquoi des champs couverts de fanes plus ou moins altérées n’ont-ils pas répandu leurs germes infestants sur les tabacs et les tomates que j’ai vus végéter avec vigueur au milieu de ces prétendus foyers d’infection ?
Je le répète encore, mes premières recherches ont été dirigées par l’idée de rencontrer une plante cryptogame sur les tiges détruites et de lui rapporter l’altération ; le même sentiment a guidé les recherches des membres de la commission de la première classe de l’institut des Pays-Bas, et sauf M. Vanhall, MM. Vrolick, Numan, Brants, etc., ont été d’une opinion contraire. Si on veut voir, avec M. Morren, l’effet contagieux du botrytis, qu’on nous explique pourquoi ce même champignon n’engendre de maladie ni dans des champs,) ni même sur des touffes voi-