la culture des fermes de moyenne importance.
Partout on a remarqué que des variétés obtenues de graines depuis trois ans ont été atteintes ainsi que les races plus anciennement établies dans les mêmes localités. Enfin des agronomes des États-Unis ont remarqué qu’en 1844 les variétés nouvellement introduites ont plus souffert que les races anciennement cultivées dans les mêmes contrées et sous les mêmes conditions.
Cette seule remarque suffit pour réduire au néant l’hypothèse de la dégénérescence des tubercules dans les circonstances actuelles.
Je concevrais cette explication si, en effet, les nouvelles races s’étaient trouvées partout épargnées, et si tous les champs ensemencés avec les anciennes variétés eussent été complètement ravagés. Mais il n’en est pas ainsi : sur tous les points, on a vu des plantations conservées intactes au milieu de plantations détruites, quoique ensemencées avec la même variété. Que prouve le raisonnement des partisans de la dégénérescence des races, si on démontre que, dans une même localité, toutes les variétés ont été indistinctement attaquées, et préservées au contraire sur d’autres points cependant assez rapprochés ? A-t-on tenu note, pour décider la question, de toutes les circonstances de plantations, de fumure, etc. ? Je dis plus, la conservation ou la destruction complète d’une race nou-