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réelle en on sait que la condition d’incompressibilité est
exprimée par la relation
or celle-ci, multipliée par où désigne le temps assez petit
dont il a été parlé ci-dessus, et intégrée entre les limites et
en exceptant les intervalles infiniment courts où il y aurait discontinuité,
devient
c’est-à-dire justement l’équation (1), pourvu qu’on y remplace par
les trois composantes, suivant les axes,
de la vitesse moyenne locale, dans le calcul de laquelle on peut
évidemment négliger un nombre fini d’instants infiniment courts.
La formule (1) prouve que, si l’on conçoit, au lieu du liquide
étudié réellement, un fluide fictif dont les vitesses auraient
pour composantes suivant les axes, en chaque point et à chaque instant,
c’est-à-dire dont les mouvements vrais seraient exactement les mêmes
que les mouvements moyens du liquide considéré, ce fluide fictif sera
incompressible.
Vitesses des dilatations et des glissements.
3. J’aurai à considérer plus loin les six expressions
(1 bis)
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Abstraction faite des instants infiniment courts où il y aurait brusque
discontinuité en les trois premières représentent le rapport
moyen à des dilatations éprouvées, pendant un instant
par trois lignes matérielles infiniment petites menées,
à l’époque et à partir de ce point, parallèles aux aux et
aux les trois dernières expriment de même les rapports moyens