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ARTICLE 4e. — Moyens proposés pour la conservation
des tubercules, et pour arrêter les progrès
de la maladie.

Procède par l'exposition au four, 108, —à la chaux, 109, —à la chaux et au chlorure de chaux, 110, — au chlorure de chaux et à la soude, 111, — au gypse, 112, — au sel, 113, — à la tannée, 114, — à l'acide sulfureux, id., —à l'alun et à la colle,115, — à la noix de galle, id., —au sable, 116. —Action de la lumière, 116 bis, — des alcalis et des acides, id. — Conservation dans les silos, 118. .— Essai comparatif de onze procédés, sur 500 livres de tubercules chacun, 119. — Action de la chaux, du sel, etc., sur la germination, 120. — La Maladie est-elle transmissible ? 121. — Conclusions générales, 122.

107. Si la maladie qui a frappé les pommes de terre en 1845, a continué à faire tant de progrès après l'arrachement même des tubercules, c'est que le chapitre des préservatifs et des palliatifs est celui sur lequel il a régné le plus d'incertitude. On le conçoit aisément, si l'on considère la divergence d'opinions qui divisait et divise encore les observateurs au sujet de la maladie elle-même, et l'absence presque totale d'expériences directes sur une affection dont l'invasion a été si subite et les progrès si rapides. — Hâtons-nous de le dire, celle partie de l'histoire de la maladie