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Liquides
l r


Nasales
n
m (labio-nasale)
ng (lat. anguis, nasale-palatale)


Semi-voyelles
y (yod)
u (w)

Enfin il faut ajouter les consonnes mouillées : ñ, ł (gn, ign; ill). L’ancien français a aussi connu le son correspondant au th doux anglais (on le note ainsi : đ ou ) ainsi qu’au th dur.


On peut distinguer deux positions dans les consonnes : la position forte, quand la consonne commence un mot ou qu’elle est initiale d’une syllabe après une consonne : canis, panis, manus; car|bonem, por|tare, mem|brum, rup|tum ; position faible, quand la consonne est entre deux voyelles : laudat, ripa, faba, vita, locat, jocat.

La règle générale est que les consonnes en position forte se maintiennent, tandis que, parmi les consonnes en position faible, les occlusives (labiales, dentales, palatales) s’affaiblissent ou disparaissent. On verra, dans le détail, l’application de cette règle.


H avait disparu en latin vulgaire et n’a pas été rétablie