Les transformations de ces désinences sont les mêmes que celles de l’imparfait.
Le futur et le conditionnel se présentent, dans certains verbes, sous une forme contracte : cette contraction se produit dans les verbes dont le radical est terminé par r ou par n : je jurrai pour jurerai ; j’enterrai pour entrerai, je donrai — dorrai pour donnerai; je menrai, merrai pour ménerai, etc.
Impératif
Chante; chantons, chantez.
Chante représente régulièrement l’impératif latin canta; chantons, chantez sont des formes empruntées au présent de l’indicatif, ou peut-être au présent du subjonctif.
Subjonctif présent
Que je chant | que n. chantons |
que tu chanz | que v. chantez |
qu’il chant | qu’il chantent |
Ce sont là les formes les plus anciennes. Les formes en e, es, et (que je chante, que tu chantes, qu’il chantet) ont été empruntées aux autres conjugaisons où cet e provenait de a latin : vendam > que je vende.
Au pluriel -ons, -ez, formes de l’indicatif, ont survécu jusqu’au xvie siècle. Il existait dans les dialectes de l’Est (Reims, Namur, Metz) une forme en -iens, -iez provenant de la conjugaison latine en -io (iens vient de -iamus, -iez de -iatis; serviamus > serviens, serviatis > serviez). Cette désinence a influencé la forme -ons ; de là vient la forme actuelle -ions, qui est ancienne, mais qui n’a triomphé qu’au xvie siècle.
On trouve des formes comme portie (que je porte),