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de l’Église, et vous lui direz de couper un peu la queue du chat, il se portera mieux. Puis, il tondra le chien en lion. Vous avez compris ?

— Oui, madame.

Elle part, portant Minet dans ses bras et ayant attaché la laisse de Bob à son poignet. — « Tondre le chien ! À la ferme, on n’aurait pas songé à tondre Médor, ce sont des idées de bourgeois. Deux commissions ! Difficile à se rappeler. » Aussi marmotte-t-elle :  « Tondre le chien en lion, couper la queue du chat. »

Minet ronronne, puis s’endort. Bob, lui, semble très gai. Voilà qu’il aperçoit un coq, son grand ennemi. En chasse. Il s’élance, entraînant à sa suite Marie, qui, tenant par le poignet la chaîne du chien, trébuche et perd son sabot ; c’est une course folle, et Minet, réveillé, se met à