en l’air, qui plonge soudain dans un grand tonneau de raisiné. On ne voit
plus que deux pieds qui s’agitent en l’air désespérément.
M. Poivre saisit les deux jambes et tire. Ohé ! hisse !! Marie est si enfoncée dans le raisiné qu’on n’arrive pas à la dégager de suite.
« Ohé ! hisse ! » M. Poivre, tout rouge, arrive enfin à retirer la petite bonne, mais dans quel état ! Le raisiné s’est collé à ses cheveux, son visage est enduit d’un masque gluant, elle a une robe de confiture.
M. Poivre va chercher un seau d’eau, une des bonnes, obligeante, prend le grand balai de paille ; on frotte, on gratte, enfin on débarbouille Marie qui grelotte sous l’eau froide.
Heureusement que la mère Mariannik la réchauffera bien vite avec quelques gifles qui lui éviteront un rhume.