Page:Jonson-Volpone Epicene l alchimiste-1863.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
30
VOLPONE.

MOSCA.

C’est vrai, monsieur.

CORBACCIO.

C’est encore moi qui ai trouvé cela.

MOSCA.

Ah ! monsieur ! le ciel sait que toute mon étude et tous mes soins (mes cheveux en sont devenus gris) ont été d’arranger les choses de façon…

CORBACCIO.

Je te comprends, mon bon Mosca.

MOSCA.

Vous êtes celui pour qui je travaille ici.

CORBACCIO.

Continue, continue, continue. Je vais faire ce dont nous sommes convenus.

(S’en allant.)
MOSCA, bas.

Va-t’en, corbeau ; va te faire plumer.

CORBACCIO.

Je te sais honnête.

MOSCA, bas.

Et vous mentez, monsieur.

CORBACCIO.

Et…

MOSCA, bas.

Et votre intelligence ne vaut pas mieux que vos oreilles, monsieur.

CORBACCIO.

Je n’hésiterai pas à être un père pour toi.

MOSCA, bas.

Ni moi à duper le frère que tu me donnes.

CORBACCIO.

Je puis encore retrouver la jeunesse ; pourquoi pas ?