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VOLPONE.

VOLTORE.

Oui, je le reconnais ; il est de mon écriture, mais tout ce qu’il contient est faux.

BONARIO.

Oh ! quelle société de fourbes !

LE DEUXIÈME JUGE.

Quel labyrinthe !

LE PREMIER JUGE.

Il n’est donc pas coupable, celui que vous nommez le parasite ?

VOLTORE.

Graves Seigneurs, il ne l’est pas plus que son bon patron le vieux Volpone.

LE QUATRIÈME JUGE.

Comment ! mais il est mort ?

VOLTORE.

Non, mes honorables juges, il vit.

LE PREMIER JUGE.

Comment ! il vit ?

LE DEUXIÈME JUGE.

Ceci est plus subtil encore.

LE TROISIÈME JUGE.

Vous aviez dit qu’il était mort.

VOLTORE.

Jamais.

LE TROISIÈME JUGE.

Vous l’avez dit.

CORVINO.

Je l’ai aussi entendu.

LE QUATRIÈME JUGE.

Voici le gentilhomme, faites-lui place.