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VOLPONE.

nes, Corvino ; mais je veux être modéré. Qu’il plaise à votre sagesse de lire ces notes et de les méditer ; par la faveur que j’espère de vous, elles vous montreront la pure vérité.

CORVINO.

Le diable est entré chez cet homme.

BONARIO.

Ou bien se cache en vous.

LE QUATRIÈME JUGE.

Si ce parasite est l’héritier, nous avons eu tort de l’envoyer chercher par un simple huissier.

LE DEUXIÈME JUGE.

De qui parlez-vous ?

LE QUATRIÈME JUGE.

De celui qu’ils appellent le parasite.

LE TROISIÈME JUGE.

C’est Vrai ; c’est maintenant un homme qui a de grands biens.

LE QUATRIÈME JUGE, au greffier.

Allez, sachez son nom et dites-lui que la cour sollicite sa présence ici pour l’éclaircissement de quelques petits doutes.

LE DEUXIÈME JUGE.

Tout ceci est un labyrinthe.

LE PREMIER JUGE, à Corvino.

Maintenez-vous votre première déposition ?

CORVINO.

Ma fortune, ma vie, mon honneur…

BONARIO.

Où est-il votre honneur ?

CORVINO.

Sont en jeu ici.