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VOLPONE.
VOLTORE.
Oh ! je ne sais pas à qui je dois m’adresser d’abord, si c’est à vous, mes pères, ou à ces innocents.
CORVINO, à part.
Va-t-il se dénoncer lui-même ?
VOLTORE.
Tous, je vous ai également abusés, dans le but le plus cupide…
CORVINO.
Il est fou.
CORBACCIO.
Qu’est-ce que c’est ?
CORVINO.
Il est possédé.
VOLTORE.
Je viens donc, frappé par ma conscience, me prosterner à vos pieds, en vous demandant pardon.
LE PREMIER ET LE DEUXIEME JUGE.
Levez-vous.
CÉLIA.
O ciel ! tu es juste.
VOLPONE, à part.
Je suis pris dans mon propre piége.
CORVINO, à Corbaccio.
Soyez ferme, monsieur, l’impudence peut seule nous sauver.
LE PREMIER JUGE.
Continuez.
UN HUISSIER.
Silence !
VOLTORE.
Ce n’est pas la passion, mes vénérés pères, mais la conscience, la seule conscience, mes bons seigneurs,