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VOLPONE.

VOLPONE.

Retiens-les, Mosca ; délivre-moi.

CORBACCIO.

L’air qu’il respire est infecté.

CORVINO.

Évitons-le.

(Tous deux sortent.)
VOLPONE.

Excellent basilic ; tourne-toi maintenant vers Voltore.

(Voltore entre.)
VOLTORE, à Mosca.

Eh bien, mouche à viande, l’été te voit briller maintenant, mais l’hiver viendra.

MOSCA.

Bon avocat, je t’en prie, point d’insulte ni de menace hors de propos, tu ferais un solécisme, comme dirait madame Would-be ; mets un béguin de plus, car ta cervelle est prête à sauter.

(Il sort.)
VOLTORE, à Volpone.

Que voulez-vous encore ?

VOLPONE.

Désirez-vous que j’aille battre cet insolent, et jeter de la boue sur ses beaux habits neufs ?

VOLTORE.

Cet homme-ci est sans doute quelque démon familier.

VOLPONE.

Monsieur, la cour vous attend. — Je suis furieux qu’une mule qui n’a pas lu Justinien soit montée sur le dos d’un avocat. La chicane ne pouvait-elle vous donner des armes contre la fourberie d’une telle créature ? J’espère que vous plaisantez. Il n’a pas fait cela ;