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VOLPONE.
VOLTORE.
Maître effronté ! te moques-tu de mon malheur ?
(Il sort.)
VOLPONE.
Que Dieu vous bénisse, monsieur ! Je voudrais qu’il augmentât. — Maintenant recommençons avec le premier que nous rencontrerons à un autre coin de la rue.
(Il sort.)
Scène V.
Une autre partie de la rue.
CORBACCIO et CORVINO ; MOSCA passe sur le théâtre devant eux.
CORBACCIO.
Voyez-le dans nos habits, l’impudent coquin !
CORVINO.
Que ne puis-je lui jeter mes yeux comme des balles de fusil !
VOLPONE, entrant.
Monsieur, est-ce vrai, ce qu’on dit du parasite ?
CORBACCIO.
Tu viens encore nous insulter, scélérat !
VOLPONE.
En vérité, monsieur, je suis désolé jusqu’au fond du cœur qu’un homme si grave et avec une barbe si longue ait été dupé à ce point. Je n’ai jamais pu souffrir la chevelure de ce parasite ; il me semble qu’il avait un nez railleur, et il y avait dans son regard quelque chose de venimeux qui annonçait le clarissimo.
CORBACCIO.
Canaille !