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VOLPONE.
VOLPONE.
Le peux-tu ?
MOSCA.
Oui ; je connais un des huissiers, monsieur, qui vous ressemble beaucoup. Je vais immédiatement le griser, et je vous apporterai son habit.
VOLPONE.
Un déguisement parfait et digne de ta cervelle ! Oh ! je vais être pour eux un mal aigu.
MOSCA.
Monsieur, vous devez vous attendre à des malédictions.
VOLPONE.
Qu’ils en fassent jusqu’à ce qu’ils en crèvent ; pour être maudit, le renard ne s’en porte que mieux.
Scène II.
Une salle dans la maison de sir Politick.
PÉRÉGRINE déguisé, et TROIS MARCHANDS.
PÉRÉGRINE.
Suis-je bien travesti ?
LE PREMIER MARCHAND.
Je vous garantis méconnaissable.
PÉRÉGRINE.
Toute mon ambition est de l’effrayer.
LE DEUXIÈME MARCHAND.
Si vous pouviez le décider à s’embarquer, ce serait excellent.
LE TROISIÈME MARCHAND.
Pour Zante ou pour Àlep.
PÉRÉGRINE.
Oui ; nous ferions écrire ses aventures sur le livre