Vous auriez bien voulu être un mari complaisant, si le sort ne l’avait pas empêché, et vous êtes un cocu déclaré en bons termes devant la cour. Cette perle, direz-vous, vous appartenait ? c’est vrai. Et ce diamant ? je ne le nie pas, mais je vous en remercie. Il y a encore beaucoup de choses à vous ici ? c’est possible. Pensez que les bonnes œuvres que vous avez faites serviront à cacher les mauvaises. Je ne vous trahirai pas, bien que vous soyez un homme hors ligne, puisque vous avez le titre sans la qualité, et que cela vous suffit. Allez-vous-en ; soyez mélancolique ou devenez fou furieux.
Rare Mosca ! comme sa scélératesse lui sied !
C’est pour moi sans doute qu’il expédie tous ces gens-là.
Mosca, héritier !
Oh ! ses quatre yeux ont enfin pu lire jusqu’au bout.
Je suis trompé, volé, par un vil parasite. Canaille, tu m’as dupé !
Oui, monsieur. Fermez votre bouche, ou je vous en arrache votre dernière dent. N’est-ce pas vous, infâme et cupide créature à trois jambes, qui, dans l’espoir d’une proie à dévorer, êtes venu, ces trois dernières années, flairer le terrain avec votre nez crochu, et qui vouliez me soudoyer pour me faire empoisonner mon