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ACTE CINQUIÈME.

VOLTORE.

Mosca, héritier !

CORBACCIO, qui n’a pas entendu.

Qu’est-ce que c’est ?

VOLPONE, derrière son rideau.

Mon avocat reste muet ; voyez notre marchand, c’est comme s’il apprenait qu’une tempête a fait sombrer l’un de ses vaisseaux ; il se trouve mal. Milady va s’évanouir : il n’y a que le vieux sourd, aux yeux vitreux, qui n’est pas encore à son paroxysme de désespoir.

CORBACCIO.

Tous les autres semblent désappointés ; sûrement, je suis le seul héritier. (Il prend le testament.)

CORVINO.

Mais, Mosca ?

MOSCA, écrivant.

« Deux cabinets. »

CORVINO.

Est-ce sérieux ?

MOSCA.

« L’un en ébène. »

CORVINO.

Est-ce que tu te moques de moi ?

MOSCA.

« L’autre en nacré de perle. » — Je suis très-occupé ; en vérité, c’est une fortune qui m’arrive, — « item, une salière en agate, » — et que je n’avais pas cherchée.

LADY WOULD-BE.

Entendez-vous, monsieur ?

MOSCA.

« Une boîte à parfums… » — Cessez, je vous prie ;