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ACTE QUATRIÈME.

LE PREMIER JUGE.

Éloignez-le.

(Célia s’évanouit.)
LE DEUXIEME JUGE.

Voyez la femme.

CORVINO.

Rare talent ! Parfaitement joué !

LE QUATRIÈME JUGE.

Éloignez-le de cette femme.

LE TROISIÈME JUGE, à Mosca.

Qu’avez-vous à dire ?

MOSCA.

Messeigneurs, ma blessure parle pour moi. Elle a été reçue quand je portais secours à mon maître, au moment où l’autre ne trouva pas le père qu’il cherchait, et où la dame, bien apprise, et répétant son rôle, s’est écriée : Au viol !

BONARIO.

Oh ! mensonge et impudence ! Messeigneurs.

LE TROISIÈME JUGE.

Silence, monsieur ; vous aurez la liberté de parler et les autres doivent aussi l’avoir.

LE DEUXIÈME JUGE.

Je commence à croire que l’imposture est de ce côté.

LE QUATRIÈME JUGE.

Cette femme est trop passionnée.

VOLTORE.

Vénérables pères, c’est une créature vouée à la prostitution la plus éhontée.

CORVINO.

La plus avide et la plus insatiable, vénérables pères.