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ACTE QUATRIÈME.
CORBACCIO.
Moi, parler à ce drôle ? J’aimerais mieux me remplir la bouche avec de la terre ; mon cœur répugne à le reconnaître. Je le renie.
LE PREMIER JUGE.
Pour quelle cause ?
CORBACCIO.
C’est un monstre de la nature ! Il est étranger à mes reins.
BONARIO.
A-t-on pu faire cela de vous ?
CORBACCIO.
Je ne veux pas t’entendre, monstre parmi les hommes, pourceau, bouc, loup, parricide ! Ne me parle pas, couleuvre !
BONARIO.
Je me rassoirai, et préfère souffrir dans mon innocence que de résister à la volonté d’un père.
VOLTORE.
Signor Corvino ! (Corvino avance.)
LE DEUXIÈME JUGE.
Tout cela est étrange.
LE PREMIER JUGE.
Quel est celui-ci ?
LE GREFFIER.
Le mari.
LE QUATRIÈME JUGE.
A-t-il juré ?
LE GREFFIER.
Oui.
LE TROISIÈME JUGE.
Parlez donc.