Oui, du quartier de White-Friars[1]. — Allons, je rougis pour vous, monsieur Would-be, et je suis honteuse de vous voir assez effronté pour être ainsi le patron ou le saint Georges d’une fille dissolue, d’une courtisane, d’un diable femelle déguisé en homme.
Monsieur, si vous êtes ce que dit madame, je dois vous souhaiter le bonsoir et vous laisser à vos plaisirs. Le cas paraît clair. (Il sort.)
Oui ! vous le savez aussi bien que moi, avec votre figure de grand politique ; (À pérégrine.) quant à votre concupiscence de carnaval, qui est venue chercher à Venise la liberté de conscience loin des persécutions de la police de Londres, je vais la châtier.
C’est parfait, en vérité ; et avez-vous souvent de ces lubies ? Est-ce un exercice habituel de votre esprit, madame ?
Courage, monsieur.
M’entendez-vous, madame ? Si votre chevalier vous a envoyée pour mendier des chemises d’homme ou pour m’inviter chez vous, vous auriez dû agir plus franchement.
Vos insultes ne vous délivreront pas de mes filets.
- ↑ À cette époque White-Friars était un lieu privilégié pour les fripons, les joueurs, les banqueroutiers et tous les gens de mauvaise vie ; on y résistait ouvertement à l’autorité ; les prostituées y affluaient.