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ACTE TROISIÈME.

MOSCA, le voyant.

Comment ! c’est vous, monsieur Voltore ? (À part.) M’aurait-il entendu ?

VOLTORE.

Parasite !

MOSCA.

Qu’est-ce ? monsieur, vous êtes venu bien à propos.

VOLTORE.

Peut-être, pour découvrir vos stratagèmes. Ah ! vous êtes l’homme de monsieur (Montrant Corbaccio.), et le mien aussi, n’est-ce pas ?

MOSCA.

Qui, monsieur ?

VOLTORE.

Vous, monsieur ! Qu’est-ce que c’est que ce testament ?

MOSCA, bas à son oreille.

Un complot en votre faveur, monsieur.

VOLTORE.

Allons, ne prenez pas les mêmes pistes, je les connais.

MOSCA.

N’avez-vous pas entendu vous-même ?

VOLTORE.

Oui, j’ai entendu que Corbaccio a fait votre maître son héritier.

MOSCA.

C’est vrai, par ruse, par mon conseil, dans l’espoir…

VOLTORE.

Que votre patron testerait en sa faveur, ce que vous avez promis.

MOSCA.

Je l’ai fait pour votre bien, monsieur. Tenez, j’ai