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VOLPONE.

héritier. Il est entré violemment dans notre maison, l’épée nue, vous cherchant, vous appelant misérable, père dénaturé, et jurant qu’il vous tuerait.

CORBACCIO.

Moi ?

MOSCA.

Oui, vous, et mon maître.

CORBACCIO.

Un pareil fait le déshérite ; voici le testament.

MOSCA.

C’est bien, monsieur.

CORBACCIO.

Il est en règle. Veille à présent sur mes intérêts.

(Voltore entre et reste au fond, écoutant.)
MOSCA.

Je ne veillerais pas avec plus de soin sur ma propre vie ; je suis à vous seul, tout entier.

CORBACCIO.

Comment va-t-il ? Penses-tu qu’il meure bientôt ?

MOSCA.

Je crains qu’il ne dépasse le mois de mai.

CORBACCIO.

Aujourd’hui, dis-tu ?

MOSCA, plus haut.

Non, le mois de mai.

CORBACCIO.

Ne peux-tu lui donner une goutte de…

MOSCA.

Oh ! non, non, monsieur.

CORBACCIO.

Mais, mais, je ne te le commande pas.

VOLTORE, s’avançant.

Je vois que ce Mosca est une canaille.