souviendrai. — Vous voulez ainsi me ruiner ! — Avez-vous soif de ma perte ?
Gentille dame, réfléchissez.
Non, non. Elle a bien pris son temps pour être sage ! précieuse pruderie ! en vérité, c’est misérable, c’est misérable et vous êtes…
Calmez-vous, monsieur.
Une insigne sauterelle, par le ciel, une sauterelle ! un monstre, un crocodile qui a préparé ses larmes en attendant le moment de les verser.
Calmez-vous, je vous en prie, monsieur, elle réfléchira.
Je voudrais que ma vie pût satisfaire…
Morbleu ! si elle voulait seulement lui parler, et sauver ma réputation, ce serait au moins quelque chose. Mais, vouloir ma ruine…
Oui, et lorsque vous avez mis votre fortune entre ses mains ; mais en vérité, ce n’est que par pudeur, je dois l’absoudre ; si vous n’étiez pas là, elle serait peut-être plus conciliante ; je le crois, et je m’en porte caution pour elle ; quelle femme consentirait devant son mari… Je vous en prie, partez et laissez-nous-la.
Ma chère Célia, tu peux encore tout racheter ; je