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VOLPONE.

si pressé de porter des cornes ? Un courtisan ne se hâterait pas plus pour une place. (Haut.) Allons, il n’y a pas de remède, attendez ici, je vais revenir, (Il sort.)

CORVINO.

Où êtes-vous Célia ? vous ne savez pas pourquoi je vous ai amenée ici ?

CÉLIA.

Non, à moins que vous ne me le disiez.

CORVINO.

Je vais vous le dire ; venez. (Ils sortent.)



Scène V.


Un cabinet ouvrant dans la galerie.
MOSCA et BONARIO.

MOSCA.

Monsieur, votre père m’a envoyé dire qu’il ne viendrait pas avant une demi-heure ; c’est pourquoi, veuillez attendre quelques moments à l’extrémité de cette autre galerie ; il y a là quelques livres qui vous feront passer le temps ; et j’aurai soin que personne n’arrive jusqu’à vous.

BONARIO, à part.

Je reviendrai dans ce cabinet, car j’ai des doutes sur cet homme. (Il sort.)

MOSCA, le croyant dans la galerie.

Là, il est assez loin, il ne peut rien entendre ; quant à son père, je saurai bien le tenir éloigné.

(Il sort.)