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ACTE TROISIÈME.

revis ; et, comme un joueur hardi au jeu de primero[1] à qui une secrète pensée conseille de ne pas diminuer son enjeu, il me semble que je suis à l’affût et que j’attends… une rencontre.

(La scène se ferme sur Volpone.)


Scène III.


Un passage qui conduit à la chambre de Volpone.
MOSCA et BONARIO.

MOSCA, lui montrant un cabinet.

Caché ici, monsieur, vous pourrez tout entendre. Mais, je vous en prie, prenez patience, (On entend frapper.) C’est sans doute votre père, je suis forcé de vous quitter.

BONARIO.

Va donc ! Non, je ne puis croire que ce soit vrai.

(Il entre dans le cabinet.)


Scène IV.


Une autre partie du même passage.
MOSCA, CORVINO et CÉLIA.

MOSCA.

Corbleu ! vous arrivez trop tôt : y pensez-vous ? ne vous avais-je pas dit que je vous enverrais chercher ?

CORVINO.

C’est vrai ; mais je craignais un oubli, et les autres pouvaient me devancer.

MOSCA.

Vous devancer ! (À part.) Vit-on jamais un homme

  1. Le primero, jeu de cartes ; la ligne qui suit offre sans doute une autre allusion à ce jeu.