Page:Jonson,marlowe,dekker,middleton-les contemporains de shakespeare-1920.djvu/203

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’il les traitera. Quant à toi, il te recevra chez lui, toi, tes pachas et tes braves compagnons.

Calymath

Soit. Dis donc au gouverneur que nous l’en remercions et que nous souperons avec lui.

Le messager

Je cours, monseigneur.

(Il sort).
Calymath

Maintenant, regagnez tous vos tentes et songez aux vêtements que nous pourrions revêtir pour honorer la fête de notre gouverneur.



Scène V

.

Ferneze, des chevaliers et Bosco


(Entre Ferneze, des chevaliers et Martin del Bosco[1]).
Ferneze

Compatriotes, que l’on veille spécialement à ce que nul ne sorte avant d’entendre la décharge d’une coulevrine par celui qui porte le boute-feu. À ce moment, précipitez vous, venez à mon secours, car je me trouverai en danger. Il s’agit de votre liberté.

Premier chevalier

Que ne ferions-nous pas pour nous délivrer de la servitude des Turcs ?

Ferneze

Allez.

Premier chevalier

Au revoir, gouverneur !

(Sortent d’un côté le chevalier et Bosco et de l’autre, Ferneze).



Scène V

.

Barabas, des charpentiers


(Entrent Barrabas, un marteau à la main, et des charpentiers[2]).
Barabas

Les cordes sont-elles tendues ? A-t-on placé les charnières ? Vite ! S’est-on assuré des grues et des poulies ?

  1. La scène se passe dans les rues de Malte.
  2. La scène dans la citadelle.