J’avancerai seul, chiens ! Ne me bousculez pas !
Moi non plus ! Je ne peux pas vous suivre… O mon ventre !
Un grain de poudre en plus et j’étais sauvé !
Allumez les feux, chauffez les fers, et qu’on aille me chercher la roue !
Attendez, monseigneur. Peut-être va-t-il se confesser.
Confesser ? Que voulez-vous dire ? Qui se confesserait ?
Toi et le Turc. Tu es l’assassin de mon fils.
J’avoue le crime, Monseigneur. Votre fils et Mathias étaient tous deux engagés envers Abigaïl, Barabas a imaginé un faux défi.
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Qui l’a porté ?
Moi, je l’avoue. Mais qui l’a écrit ? Lui qui, de plus, a étranglé Bernardin, empoisonné les nonnes et sa propre fille.
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Qu’on l’éloigné. Sa vue me ferait mourir !
Gens de Malte, écoutez-moi. Cette femme est une courtisane, cet homme un voleur, le troisième mon esclave. Rendez-moi justice avant de me prendre la vie.
Écartez-le de mes yeux ! On vous fera justice.
Tant pis pour vous, démons ! Je vivrai malgré vous. Leurs âmes paieront leur indiscrétion, car j’espère que l’effet des fleurs empoisonnées ne tardera pas à se produire !
Quoi ? Mathias assassiné par le Juif ! Ferneze, c’est ton fils qui a tué le mien !