Voilà pourquoi j’ai choisi cette chambre. Les autres donnent sur la rue.
Vous perdez du temps, maître. Qu’attendons-nous ? Il me tarde de le voir secouer ses talons.
Viens, coquin ! Enlève ta ceinture et fais-nous un npeud coulant. Frère, éveille-toi !
As-tu l’intention de m’étrangler ?
Oui, puisque vous avez l’habitude de confesser.
Ce n’est pas à nous qu’il faut en vouloir, mais au proverbe : « Confesse-toi et sois pendu ». Tire fort !
Pourquoi en voulez-vous à ma vie ?
Tire fort, te dis-je ! Vous en vouliez bien à mes richesses.
À nos vies aussi. C’est pourquoi je tire aussi fort !
Voilà du bon ouvrage. On ne voit pas une trace.
Parfait. Emporte-le.
Non, maître, regardez ce que je vais faire. (Il plante le corps droit contre le mur et lui met un bâton dans la main). Laissez-le s’appuyer sur ce bâton. Parfait ! On dirait qu’il mendie du lard !
On le croirait encore vivant ! Quelle heure est-il maintenant, mon cher Ithamore ?
Environ une heure après minuit.
Jacomo ne tardera pas à venir.