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De l’opposition dans les Chambres. De la stratégie parlementaire et de l’art d’enlever le vote.


seizième dialogue. — De certaines corporations 
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Danger que présentent les forces collectives en général.
Des gardes nationales. Nécessité de les dissoudre. Organisation et désorganisation facultatives.
De l’Université. Qu’elle doit être entièrement sous la dépendance de l’État, afin que le gouvernement puisse diriger l’esprit de la jeunesse. — Suppression des chaires de droit constitutionnel. — Que l’enseignement et l’apologie de l’histoire contemporaine seraient très-utiles pour imprimer l’amour et la vénération du Prince dans les générations futures. — Mobilisation de l’influence gouvernementale au moyen de cours libres faits par les professeurs d’université.
Du Barreau. Réformes désirables. Les avocats doivent exercer leur profession sous le contrôle du gouvernement et être nommés par lui.
Du Clergé. De la possibilité pour un Prince de cumuler la souveraineté spirituelle avec la souveraineté politique. Danger que l’indépendance du sacerdoce fait courir à l’État.
De la politique à tenir avec le souverain pontife. Menace perpétuelle d’un schisme très-efficace pour le contenir.
Que le meilleur moyen serait de pouvoir tenir garnison à Rome, à moins que l’on ne se décide à détruire le pouvoir temporel.


dix-septième dialogue. — De la Police 
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Vaste développement qu’il faut donner à cette institution.
Ministère de la police. Changement de nom si le nom déplaît. — Police intérieure, police extérieure. — Services correspondants dans tous les ministères. — Services de police internationale.
Rôle que l’on peut faire jouer à un Prince du sang.
Rétablissement du cabinet noir nécessaire.
Des fausses conspirations. Leur utilité. Moyen d’exciter la popularité en faveur du Prince et d’obtenir des lois d’État exceptionnelles.
Escouades invisibles qui doivent environner le Prince quand