que le mouvement ascendant de la fortune publique ne s’est jamais ralenti. »
Est-ce bien dicté ?
Poursuivez.
À ce propos l’on parlera de l’amortissement, qui vous préoccupait tout à l’heure, et l’on dira :
« L’amortissement va bientôt fonctionner. Si le projet que l’on a conçu à cet égard venait à se réaliser, si les revenus de l’État continuaient à progresser, il ne serait pas impossible que, dans le budget qui sera présenté dans cinq ans, les comptes publics ne se soldassent par un excédant de recettes. »
Vos espérances sont à long terme ; mais à propos de l’amortissement, si, après avoir promis de le mettre en fonction, on n’en fait rien, que direz-vous ?
On dira que le moment n’avait pas été bien choisi, qu’il faut attendre encore. On peut aller beaucoup plus loin : des économistes recommandables contestent à l’amortissement une efficacité réelle. Ces théories, vous les connaissez ; je puis vous les rappeler.
C’est inutile.