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phlet ; le sens des peuples modernes est trop policé pour accepter des vérités violentes sur la politique contemporaine. La durée surnaturelle de certains succès est d’ailleurs faite pour corrompre l’honnêteté elle-même ; mais la conscience publique vit encore et le ciel finira bien quelque jour par se mêler de la partie qui se joue contre lui.

On juge mieux de certains faits et de certains principes quand on les voit en dehors du cadre où ils se meuvent habituellement sous nos yeux ; le changement du point d’optique terrifie parfois le regard !

Ici, tout se présente sous la forme d’une fiction ; il serait superflu d’en donner, par anticipation, la clef. Si ce livre a une portée, s’il renferme un enseignement, il faut que le lecteur le comprenne et non qu’on le lui commente. Cette lecture, d’ailleurs, ne manquera pas d’assez vives distractions ; il faut y procéder lentement toutefois, comme il convient aux écrits qui ne sont pas des choses frivoles.

On ne demandera pas quelle est la main qui a tracé ces pages : une œuvre comme