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PARMENTIER.



Sous cette tombe, d’une structure simple, mais élégante, gît un savant modeste, un chimiste profond, qui consacra sa vie entière à la recherche des choses utiles à sa patrie : un philanthrope justement célèbre, qui n’eut qu’une seule pensée, qu’une seule ambition, celle de faire du bien à ses semblables ; qui fut assez heureux pour arracher à la nature les secrets les plus précieux pour l’humanité, et s’attacha sur-tout, avec une active persévérance, à multiplier les ressources de l’indigent : l’homme enfin à qui la France doit la culture de cette plante si productive et si nourricière, qu’on dédaigna long-temps sans la connaitre, et qui fournit aujourd’hui un aliment aussi utile qu’agréable sur la table du pauvre et sur celle de l’opulent.

Sur un marbre blanc, à l’un des côtés du monument, est écrit en lettres d’or :

ICI REPOSE
antoine augustin PARMENTIER,
pharmacien,
membre de l’institut de france,
du conseil général
des hospices de paris,
l’un des inspecteurs généraux
du service de santé des armées,
officier de la légion d’honneur.


NÉ A MONTDIDIER EN 1737.
MORT A PARIS EN 1813.

Sur le côté opposé :

MONUMENT
élevé a la mémoire
d’antoine augustin
PARMENTIER
PAR par les pharmaciens
civils et militaires
de france,
ses élèves, ses amis,
ses collègues.