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riosité, c’est chose assez rare pour que nous cherchions à continuer et à étendre son succès. Aussi cédons-nous volontiers au désir que nous a témoigné M. Michel Lévy de réimprimer le Péché de Madeleine. Qui sait si cette réimpression n’encouragera pas l’auteur anonyme à donner des frères au premier-né de sa plume ? Nous pardonnera-t-on d’ajouter à l’adresse des jeunes écrivains que l’auteur inconnu (une femme sans doute) est arrivé sans difficulté à la Revue des Deux-Mondes ? Il est vrai que ni le talent, ni l’émotion ne manquent au Péché de Madeleine.

F. B…

En même temps, la note suivante paraissait dans les journaux :

La librairie Michel Lévy frères vient de publier Flamen, un nouveau roman de l’auteur inconnu auquel on doit Le Péché de Madeleine, dont la publication a excité tant d’intérêt et de curiosité. Le mystérieux écrivain n’a pas encore voulu se révéler au public. Aussi les suppositions les plus diverses ont-elles été mises en avant ; mais ce qui ne fait doute pour personne, c’est que Flamen et Le Péché de Madeleine sont des œuvres extrêmement distinguées.

À la suite de cette note, les grandes et petites puissances de la confédération littéraire exprimèrent l’avis que l’auteur de ces deux romans était Mme de Bernis. C’est alors que, pour la seconde fois, dans une lettre insérée au Figaro, je remis dans la balance le nom de Mme Piscatory. D’un autre côté, M. Buloz, par l’intermédiaire des éditeurs, fit publier la note rectificative suivante :

M. Buloz connaît personnellement l’auteur du Péché de Madeleine et de Flamen. Il a en mains, à la disposition de