Page:Joison - Le secret du cocu à roulettes ou le cadavre qui tue, 1915.djvu/54

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sifleur. L’autre cadavre ne peut donc être logiquement, que celui de M. Aubrant.

Notre surprise, cette fois, atteignit son comble. Nous nous tournâmes tous vers notre hôte qui sursauta en s’écriant :

— Et moi ! qui suis-je alors ?

Lautrec, qui avait feint de ne pas s’apercevoir de sa présence, se tourna vers lui :

— C’est vrai, dit-il calmement, j’oubliais de vous parler de la présence, ici, de M. le comte César de Riva.

— Quelle plaisanterie ! s’écria notre hôte en éclatant de rire.

— Mais, cher Monsieur, lui lança ironiquement Lautrec. Il y avait, vous le savez, trois hommes qui se ressemblaient : Leborgne, Aubrant et César de Riva. Les deux premiers sont morts, nous en avons la certitude. Il ne vous reste donc plus qu’à être le troisième.

Notre hôte ne riait plus. Une flamme de