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sance n’a encore signalé — j’ai composé ce petit dialogue dont le premier chapitre est la reproduction presque textuelle d’une conversation à laquelle j’ai assisté.

J’avoue que, pour me hasarder dans une pareille entreprise, j’aurais dû, au préalable, avoir recours à quelque guide sûr, connaissant tous les coins et recoins de ce labyrinthe inextricable. Mais tant valait-il arrêter un train lancé à toute vitesse. Je n’ai pensé au guide qu’une fois arrivé à la fin de mon travail. Ce n’est qu’après avoir répondu à toutes les objections que, haletant et essoufflé, — n’ayant pas l’habitude de ces sortes d’excursions, — j’ai terminé par où j’aurais dû commencer. Pour me dédommager d’une décision aussi tardive, j’ai consulté le meilleur des guides en cette matière : J’ai nommé Renan.

Ah ! combien j’ai regretté de n’y avoir pas eu recours plus tôt ! J’aurais peut-être mieux réussi ; dans tous les cas, j’aurais appris que le talent d’écrire n’est pas donné à tout le monde : N’est pas Renan qui veut !

Il ne faut point conclure de là que je n’ai