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et faisait vivre ainsi toute sa famille ; son père, vieux et aveugle[1], ne pouvant plus travailler.

Un jour Isaac dit à Ésaü : « Va me chercher quelque gibier, apprête-le-moi comme je l’aime, et mon âme te bénira avant que je ne meure »[2].

Rebecca, sa femme, ayant entendu ces paroles[3], courut se concerter avec son favori sur les meilleurs moyens à prendre pour frustrer Ésaü de la bénédiction paternelle[4]. C’est bien un vol que l’on propose à Jacob, mais puisque l’idée lui en est suggérée, c’est certainement par la volonté de Dieu N’est-il pas son serviteur le plus fidèle ?… Si cette action devait lui déplaire, l’Éternel ne l’en aurait-il pas averti en songe, selon sa coutume ?…[5] Il n’y a donc qu’à obéir… Le

  1. Gen. XXVII, 1.
  2. Id. XXVII, 1-4.
  3. Id. XXVII, 5, 6, 7.
  4. Id. XXVII, 6-12.
  5. Gen. XV, 1, 12, 13 ; XX, 3, 6 ; XXVI, 24 ; XXVIII, 12-13 ; XXXI, 11-24 ; XLVI, 2 ; Nom. XII