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l’agent. Le diagramme de la page 210 trouve ici une troisième application ; X représente alors l’agent de la cité, qui a des comptes-courants avec les banques de province P, Q, B, S. Tous les clients de toutes les banques qui ont le même agent à Londres sont mis ainsi en relations étroites, quoiqu’ils habitent peut-être dans des régions de la province fort éloignées les unes des autres. Chacune des banques de la cité peut être regardée comme une banque de liquidation et comme un Clearing-House en petit.

système de liquidation des provinces.

Il ne reste plus qu’un pas à faire pour compléter le système de relations entre chaque banque du royaume et toutes autres banques. Toute banque de province a, comme nous l’avons vu, un compte-courant avec quelque banque de Londres, et toutes les banques de Londres règlent chaque jour leurs transactions mutuelles à l’aide du Clearing-House. Il s’en suit qu’un paiement peut s’effectuer, d’une partie quelconque de la province à une autre partie quelconque, par l’intermédiaire de Londres. Dans le diagramme suivant, mettons que P, Q, R, soient des banques de province ayant

à Londres leur agent X, et que U, V, W soient d’autres banques de province ayant à Londres l’agent Y. Si o, client de P, veut faire un paiement à r, client de U, il envois par la poste un chèque sur son banquier, P. Celui qui le reçoit, r, le fait porter à son compte par U, qui n’ayant aucune communication directe avec P, l’adresse à Y, qui le présente par l’intermédiaire du Clearing-House à X ; celui-ci le met au débit de P, et le lui adresse par le premier courrier. Il ne