acquitter, de fortes dépenses à faire pour l’avancement et la défense de la petite colonie ; mais c’était une des entreprises favorites de M. Olier, ses disciples ne la devaient point laisser périr : ils acceptèrent de la Compagnie la seigneurie de Montréal, dont M. Souard prit possession au nom des MM. de Saint-Sulpice. »
Presque en même temps que sa fondation dans la colonie, le Séminaire de Saint-Sulpice avait établi une école gratuite, où il instruisit jusqu’à trois cents enfants. À compter de cette époque, le Séminaire de Montréal s’est constamment dévoué à l’instruction des jeunes gens, en même temps que ses prêtres se donnaient au bien spirituel de la population.
Le Collège de Montréal a formé et instruit, dans cette partie du pays, presque tous les hommes distingués de la ville et des campagnes environnantes ; la magistrature, le barreau, toutes les professions libérales ont été recrutés parmi les élèves de ce collège, et c’est aussi à ces messieurs que le clergé est redevable de plusieurs de ses évêques et d’un grand nombre de ses prêtres.
Depuis 1848, les Jésuites ont partagé cette tâche avec les Sulpiciens.
Non loin de l’église et du Séminaire on voyait, à droite de la rue Notre-Dame, en se dirigeant du côté de l’est, le couvent des Sœurs de la Congrégation, dont l’entrée principale était sur la rue Saint-Jean-Baptiste, et leur église, construite en 1693 par