sous l’humble habit d’une tertiaire et sous l’œil de Dieu qui seul a connu et recueilli tout le bien qu’elle a fait, toutes les aumônes qu’elle a distribuées. « Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur ! »
Ce refuge a été fondé en 1860 par une congrégation irlandaise, sous la direction de M. Dowd, curé de Saint-Patrice.
On y reçoit pour la nuit les Irlandais pauvres des deux sexes. C’est aussi un asile, qui complète celui des orphelins en y admettant les vieillards et les servantes, auxquelles on procure des places.
336574 pauvres ont été reçus dans le refuge de nuit depuis sa fondation, tandis que 3557 vieux et vieilles y ont été admis d’une manière permanente, et 20147 servantes ont été placées dans différentes familles de la ville.
Le 14 mai 1860, M. l’abbé Rousselot, curé de Notre-Dame de Montréal, qui, comme nous l’avons dit plus haut, avait puissamment contribué, deux ans auparavant, à la fondation, dans le faubourg Saint-Joseph, de la première salle d’asile établie au Canada pour les enfants de la classe ouvrière, jetait les fondements d’un nouvel établissement du même genre dans