Page:Jetté - Vie de la vénérable mère d'Youville, 1900.djvu/28

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mais il y a les privilégiés, les rarissimes qui montent toujours, toujours plus haut, parce que la montagne qu’ils gravissent s’appelle la Sainteté, et que son sommet touche le ciel. Au lieu de revenir au point de départ, les Saints s’en éloignent toujours de plus en plus, et ce n’est qu’à la mort qu’ils arrivent au sommet, illuminés déjà de célestes clartés.

Telle a été la vie de la vénérable Mère d’Youville ; et Madame Jetté, en nous la racontant, a vraiment fait une bonne œuvre et un beau livre.

Je veux résumer en une seule phrase les impressions que sa lecture m’a laissées : il instruit, il émeut, il captive, il édifie, il rend meilleur.

A. B. Routhier.