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madame d’youville

jour dans le Canada et les États-Unis, et jusque dans les contrées les plus reculées du nord-ouest de l’Amérique, où ses filles, par leurs nombreux établissements, perpétuent ses œuvres et imitent ses vertus. Tous ceux qui sont l’objet de leur apostolat de charité ou qui peuvent en être témoins sont heureux de vénérer celle dont le grand cœur a trouvé de si merveilleuses ressources pour soulager toutes les misères ; de là naît chez eux une grande confiance dans la protection de cette âme privilégiée.

Le souvenir des vertus et de la vie sainte de Mme d’Youville s’est perpétué non seulement dans sa communauté et parmi les personnes qui ont des rapports avec ses filles, mais chez des hommes distingués, des évêques, des supérieurs de communautés religieuses, des journalistes, qui ont aussi affirmé cette renommée de sainteté par différentes lettres et écrits.

Nous en citerons quelques-uns.

M. de la Roche-Héron (Charles de Courcy), dans une brochure intitulée « Les servantes de Dieu en Canada », fait[1] un grand éloge de Mme d’Youville, en retraçant les principaux événements de sa vie remarquable. Il termine par ces paroles : « Il n’était pas petit, le bien que réalisait Mme d’Youville, et son abandon complet entre les mains de Dieu lui valut des grâces spéciales pour la soutenir dans

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