la fin est venue, », etc. Eze. 7, 2. Voici la victime qui me plaît, voici les hosties que j’ai sanctifiées pour moi. Cette parole : « Il a sanctifié ceux qu’il a appelés », peut aussi s’entendre des Babyloniens, qu’il appelle encore les serviteurs de sa vengeance contre le peuple, les vengeurs de son injure. « J’ai appelé », dit-il, « mon serviteur Nabuchodonosor. » Jer. 25, 9. Et dans le même Jérémie, non content de l’appeler serviteur, il l’appelle colombe : « En présence du glaive de la colombe. » Jer. 46, 16.
Dans le sens figuré, parce que la face du Seigneur est sur ceux qui font le mal, afin d’exterminer de la terre leur mémoire, et que le jour du jugement est proche, car en comparaison de l’éternité, tout le temps d’ici-bas est court, ou bien la mort de chacun est proche, que tous soient saisis de crainte et se taisent, de peur que la face du Seigneur, dont un saint a dit : « Seigneur, la lumière de votre visage a mis son sceau sur nous », Psa. 4, 7, ne consume l’herbe, la paille et le bois des péchés. Car le Seigneur a préparé son hostie, tout le mystère du Lévitique, quand par le feu et l’effusion du sang, et par la véritable oblation, seront sauvés ceux qui doivent être sauvés, et que ceux qui sont appelés seront sanctifiés. Quelques-uns des nôtres rapportent le jour du Seigneur, et son hostie, et la sanctification de ceux qui sont appelés, à l’avènement du Sauveur, lorsque l’Agneau fut immolé, et que dans son sang furent sanctifiés les apôtres et ceux qui furent appelés par eux.
« En ce jour de l’hostie du Seigneur, je visiterai les princes, les enfants du roi et tous ceux qui s’habillent de vêtements étrangers. Et je punirai en ce jour-là tous ceux qui entrent insolemment dans le temple, et qui remplissent d’iniquité et de tromperie la maison du Seigneur leur Dieu. » Sop. 1, 8-9. Les Septante : « Au jour de l’hostie du Seigneur, je me vengerai des princes, et de la maison du roi, et de tous ceux qui sont vêtus de vêtements étrangers, et, en ce jour-là, j e me vengerai ouvertement contre tous ceux qui sont dans les vestibules, et qui remplissent d’impiété et de tromperie la maison du Seigneur leur Dieu. » Au jour de la captivité de Juda, quand tout le peuple doit être immolé, le Seigneur fera sa visite, et contre les princes qui le matin buvaient la bière, et contre les fils du roi, soit tous ceux de la race royale, soit, assurément, en particulier, les enfants de Josias, qui, nous dit l’histoire, furent mis à mort ou faits captifs, et contre ceux qui sont revêtus d’un vêtement étranger, c’est-à-dire qui ont remplacé le culte de Dieu par l’adoration des idoles, et contre ceux qui entrent insolemment sur le seuil en ce jour-là, c’est-à-dire contre les orgueilleux, qui, avec un certain faste et le front hautain de la dignité, montent les degrés du temple et franchissent le seuil du sanctuaire. Or, comme là où nous avons traduit : « Ceux qui entrent insolemment sur le seuil », on peut dire d’après