minales dès que les amabilités à accorder audit amant deviennent des corvées. Celui-ci, qui a charge d’âme et d’organes générateurs, s’effraie vite et, plutôt que de collaborer à l’épuisement complet de sa compagne, refrène aussitôt ses appétits et dompte ses désirs. La prétendue blessée, tranquille dans ses nuits conjugales, peut alors se livrer à son aise aux fatigues des après-midi.
Tel était le cas d’Échalote, que Victor poursuivait
sans cesse, et dont l’unique moyen d’avoir la paix
était de faire la charité à cet agressif mendiant
d’amour. Il ne travaillait toujours pas, mais promettait
de le faire si elle était gentille et ne lui refusait
pas le viatique de ses baisers. Échalote, confiante en
la parole de ce cœur frère,
lui accordait sa protection et,
chaque fois que M. Plusch
la laissait libre d’aller se retremper
au sein de sa famille,
courait dans celui de cet exigeant
gigolo. Depuis quelques
jours, ils se retrouvaient à
l’apéritif de Tabarin. On savait
M. Plusch incapable
de s’arrêter dans
cet établissement de
musique et de jeunesse,
l’heure des
danses coïncidant avec
celle de ses affaires,