puérile mais déshonnête. À ce moment il s’agirait pour M. Plusch, soit de donner à sa maîtresse de quoi aller dîner avec son gigolo, ainsi qu’il le faisait autrefois pour Pois-Vert et pour Mme du Sommerard, soit de l’expédier dans sa famille, si elle en avait une.
Pour l’instant il convenait qu’Échalote ne se montrât pas sous un jour défavorable et n’obligeât pas les convives à rappeler à M. Plusch l’article 6 de leurs statuts concernant la qualité intellectuelle et sociale de l’invité.
Le dîner qui, pour Sophie Laquette, devait être un
commencement d’initiation à la vie des rigolos de
Montmartre, fut, grâce à l’annonce d’un colis de foie
gras et de charcuterie juive expédié de Strasbourg,
des plus animés. Les six Embêtés
du Dimanche, au complet, répondirent
à l’appel. C’étaient, par
ordre d’ancienneté :
Le docteur Benoît, qui n’était ni Benoît, ni docteur, mais un exquis gentilhomme grec, dernier rejeton d’une grande famille athénienne — Périclès ou Solon — venu à Paris pour y admirer la grande Sarah, alors adolescente
et qui, depuis,