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le frelon

plaisirs. La capture, vis-à-vis de certaines, était difficile. Les jeunes beautés, sans refuser les anisettes offertes, n’admettaient pas leur complément. Un inconnu les eût emmenées pour une somme infime, la richarde, par l’appât de cadeaux de toute nature, ne les séduisait point. L’instinct persistant les refusait aux caresses décrépites, alors que la même perversité, présentée par une de leurs compagnes, les eût amusées.

Échalote était passée par là, elle aussi. Papa, l’ayant rencontrée un jour où les râfles des Champs-Élysées la rendaient prudente, l’avait prise par la main et conduite à sa commanditaire. Jamais, de souvenir de prostituée, un dégoût ne l’avait annihilée comme cette fois-là. Malgré qu’il n’y eût rien à faire qu’à jouer la morte, elle n’avait pu laisser les mains tremblantes fouiller sa robe. Elle s’était enfuie, laissant Papa confuse et la vieille dame interloquée.

Aussi était-ce pour elle une joie sans mélange que de se retrouver aujourd’hui au Frelon, non point seule et sans défense, mais sous l’égide de cinq hommes solides, disposés à éconduire, à la manière de Grenoble, les vampires femelles qui l’attaqueraient.

Au fond, la patronne ne lui en voulait pas. Les échecs des gens d’argent réjouissent le cœur humain et Papa qui, sur ce terrain, travaillait parfois pour son propre compte, n’était pas fâchée quand la Baronne faisait chou blanc.

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