Je n'en espérais pas un traitement plus doux,
Conseillère imprudente, à quoi m'obligez-vous,
Héla ! Belle Amélie, adorable maîtresse,
Accordez un moment au regret qui me presse,
J'ai feint par leur avis cette infidélité,
Et je suis innocent de tant de lâcheté ;
Alors que je perdrai cette ardeur sans seconde
Le soleil cessera d'illuminer le monde
On verra des appas égaux à vos attraits,
Et cette égalité ne se verra jamais.
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Ô Dieux !
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Le doux plaisir ?
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Belle âme de ma vie,
Hélas ! La croyez-vous ? Sous une autre asservie,
Divin charme des cœurs
Ah pardon mon souci.
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Offensez-moi souvent, et m'apaisez ainsi.
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J'ai pris à vos dépens, cette joie infinie :
Les trompeurs sont trompés, et la feinte punie,
Ne donnez plus d'ombrage à cet esprit jaloux,
Caressant un objet, qui ne peut rien pour vous.
Ne vous consommez point d'une inutile flamme,